Mon bébé pleure sans cesse et je le vis bien [enfin ... mieux]

Mon p'tit Loup va passer le cap des cinq mois sous peu (déjà !). 

Cinq mois les yeux dans les yeux, cinq mois de nous, cinq mois d'allaitement et le plus (ou moins) important 2 mois de crises de pleurs.

Deux mois à chercher pourquoi ce changement de comportement, deux mois à chercher une solution, deux mois où j'ai cru parfois arriver à la limite de ma patience, où j'ai parfois dû sortir sur la terrasse pour gueuler un grand coup -et passer pour une folle- avant de retrouver mon calme. 

Des cris, des pleurs, de la fatigue, mentale & physique.

Un jour, il a fait Ses nuits ...

Il avait presque 3 mois. Quand je parle de nuits, je devrais plutôt dire 
" Un jour il a fait mes nuits ... "
20 heures - 7 heures (ou 8), rien que ça. Sans compter les siestes la journée, parce qu'un bébé, ça dort, parait-il. 

Comme diraient d'autres: "mais ça c'était avant ..."

Allez savoir pourquoi, pas encore arrivé à l'adolescence, que mon p'tit Loup a décidé de se révolter. 

"Non, je ne dormirais pas la journée"
"Non, maman tu ne fera pas tes nuits"
"Non, tu ne me posera pas"

Avec Chéri, on c'est d'abord demandé, quand allait passer le pic de croissance des trois mois -oui parce que vois tu, je passais mes journées (et donc mes nuits) avec un gnome collé aux nichons, on a même repris le cododo le temps de ce pic -.
Ensuite, au bout de quinze jours -et un peu moins de temps passé aux nichons- on c'est dit que c'était tout de même pas trop trop normal qu'il ne dorme plus la journée.
Et puis ma sage-femme, m'a dit qu'il fallait des mois et des mois avant que le bébé se fixe sur un cycle de 24 heures et non de 25. Donc que les nuits n'étaient jamais acquises (ce qui est bien dommage !).

Notre famille, a commencé à désapprouver l'allaitement long, parce que forcément si bébé pleurait c'était à cause de son besoin de succion (car la tétine c'est moi !).

On a cherché midi à quatorze heure. Passage à l’ostéopathe, à la PMI, chez mon généraliste, location d'un tire lait pour introduire un truc plus consistant le soir -sauf qu'il refuse le biberon si c'est papa qui donne- et honnêtement je n'y trouve aucun intérêt donc j'ai lâché l'affaire.
On a commencé la diversification lors de son quatrième mois, alors que j'avais dit "pas avant six mois". Il adore les légumes, les fruits, enfin bon ça n'a rien changé à notre problème.
On a tenté d'établir un rituel de siestes comme le rituel du soir qui lui ne pose pas de soucis.

Bref ... je crois qu'on a tout tenté et rien n'a fonctionné.

Et puis j'ai assisté à une conférence sur "les pleurs du bébé de 0 à 12 mois", à croire qu'ils avaient entendus mon appels au secours.
Bizarrement ce soir là, grosse difficulté à endormir mon bébé alors que d'habitude c'est sans doute la chose la plus simple de notre journée à lui et moi.

J'ai appris certaines choses ou plutôt j'ai repris conscience de choses que je savais déjà. J'ai entendu des "ouuuu", "waouuu", "oh la la", "faut de la patience", "ça doit pas être évident" dans l'assistance lorsque j'ai pris la parole pour parler de NOTRE problème. Et puis rentré chez moi, le sentiment de finalement ne pas avoir réellement avancé dans cette recherche de solutions.

A force de me relever à 4 heure du mat', j'en ai lu des blogs, des avis, des articles et je suis tombé sur celui-là ...

POURQUOI LES BÉBÉS AFRICAINS NE PLEURENT PAS– UNE PERSPECTIVE AFRICAINE


J'ai dévoré l'article comme si ma vie en dépendait et soyons réaliste, là honnêtement c'est ma santé mentale qui en dépendait.

Ma vision des chose à basculé ... grâce à cet article.

Passer la journée, le bébé au sein ? 

Ok, j'ai eu 5 machines de linge en retard (et c'est dur à rattraper), ok je me suis ennuyé devant la télé à boire du thé (avec mon bébé au sein), ok la maison n'est pas une maison témoin, elle vit. J'ai allaité mon bébé les yeux dans les yeux, j'ai passé plus de temps à lui parler, j'ai même pris le temps de faire du cododo en pleine journée pour rattraper toutes ces heures de retard de sommeil. 

On est plus cool c'est indéniable et c'est sans doute parce que je n'ai plus cette pression de vouloir être à tout prix au top dans toutes ces tâches.

Alors ok, il ne fait toujours pas ses siestes quotidiennes dans son lit bien que ça lui arrive de temps en temps (je vais m'attirer des foudres), mais il dort -contre moi-. Chose qu'il ne faisait plus jusqu'à présent et qui lui pesait tout autant que moi. 

J'ai décidé de prendre un congés parental pour ce "p'tit deuz' ". Pour pouvoir en profiter, car ça grandit tellement vite. Au lieu de quoi ce congés jusqu'à présent m'avait transformé en "femme au foyer" et non en "mère au foyer". 

Des pleurs, sans doute pour me rappeler mon rôle de maman et ce besoin qu'à cette enfant d'être à mes cotés. Savoir accepter de relâcher la pression de temps en temps n'est pas un mal, mais une nécessité.

Et vous, comment sont vos bébés ?

Mathilde.bla

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Instagram